Premier bilan du projet de la forêt nourricière

Premier bilan du projet de la forêt nourricière

Après un an et demi et un peu de recul, c’est le moment de faire un premier bilan de la forêt nourricière du grand jardin.

D’abord un grand merci à toutes les personnes qui nous ont soutenues par leur participation aux ateliers, le partage de leurs connaissances, leur savoir-faire et leurs graines!

 

A partir de juin 2014, nous avons mis en place les premières réunions de préparation en collaboration avec l’association Au Maquis, leurs amis et quelques jardiniers du jardin partagé de Lauris.

Les sujets abordés ont été les suivants :

  • Explication des principes de la permaculture,
  • Etude du terrain,
  • Relevé de plantes, arbustes et arbres existants qui sont à conserver,
  • Listing des éléments constituants d’une forêt nourricière,
  • Expériences et connaissances de chaque participant utiles au projet,
  • Recherche de partenaires possibles (LPO, Réseau des Jardins Solidaires Méditerranéen, etc.),
  • Design (conception, aménagement, planification et organisation du projet en cohérence avec le lieu).

En mars 2015, nous avons commencé les travaux pratiques.

Les différentes tâches à accomplir ont été :

  • Récupération de déchets verts chez le voisin,
  • Construction de buttes de culture selon différentes techniques dans l’objectif de trouver la méthode la plus adaptée au climat et au terrain,
  • Création d’un étang de récupération d’eau de source et d’eau pluviale sans utilisation de bâche en plastique. Par chance, à cet endroit le sol est argileux et relativement imperméable,
  • Achat de graines bio au « Potager d’un Curieux » à Saignon,
  • Semis sous serre,
  • Plantation de boutures d’osier pour en faire une cabane dans quelques années.
  • Achat de plants bio à la foire de fleurs de Lauris,
  • Transfert de plantes aquatiques de l’étang existant au nouveau,
  • Plantation sur buttes,
  • Création d’un blog,
  • Conception et réalisation de panneaux pédagogiques,
  • Mise en place d’une culture de champignons (pleurotes) sur des tronçons de peupliers,
  • Construction d’un abri de jardin.

Une partie des travaux a été réalisée sous la forme d’ateliers gratuits et ouverts à tous.

 

Rapport et conclusions


Malgré la sécheresse de l’été et un arrosage minimum, les plantations ont bien poussé. La récolte de fruits et légumes était abondante.

Le choix des végétaux plantés sur buttes est à revoir suite à différents constats :

  • Il semble que le maïs et les tournesols plantés au milieu des autres cultures puisent trop de nutriments.
  • Les courges ont besoin de beaucoup d’espace, il est préférable de les planter le long de la haie qui leur servira de tuteur. En plus sous l’ombre de leurs feuilles il n’y a pas grand chose qui pousse.

Le choix des semis est également à améliorer car il y avait beaucoup trop de plants de salades, de tomates, de courges et de blettes. En contrepartie, il n’y avait pas assez de plants de poivrons, d’aubergines et de piments.

Le microclimat est différent d’un côté à l’autre des buttes.

Le désherbage des buttes était facile car il n’y avait que très peu de mauvaises herbes.

La plantation de courges et de courgettes sur le tas de terre issu de la création de l’étang était une bonne idée ! Elle a donné une bonne récolte.

La plantation de courges aux pieds des arbres fruitiers au nord de la maison a été bénéfique à ces derniers. Ils ne se sont jamais aussi bien portés.

L’association d’oliviers et de plants de courges n’a pas empêché les courges de pousser, cependant leurs fruits étaient peut-être un peu moins grands.

La création d’un deuxième étang a positivement influencé le microclimat de cette partie du terrain qui était la partie la plus sèche et a favorisé l’augmentation de la biodiversité.

En novembre, 6 mois après l’ensemencement du bois, des pleurotes ont commencé à pousser.

En ce qui concerne l’entretien du jardin, nous avons essayé d’économiser le plus d’énergie possible. Il était passionnant de trouver des solutions simples et peu coûteuses.

Le jardin en 2015

No comments.

Laisser un commentaire