Sortie cueillette en période de confinement

A défaut de pouvoir nous promener ensemble en campagne laurisienne, je vais vous emmener dans mon jardin pour vous faire découvrir les plantes sauvages comestibles qui y poussent en ce moment.

A côté de l’entrée de ma cuisine il y a depuis longtemps un pied de roquette sauvage (Diplotaxis tenuifolia) que j’arrose régulièrement pour qu’il pousse bien. C’est toujours très pratique d’avoir de quoi agrémenter mes salades à la portée de la main! La roquette a également des propriétés thérapeutiques : elle stimule à la fois l’appétit et la digestion et, en plus de ça, elle est diurétique et très riche en vitamine C.

En face de la maison il y a un grand sureau noir (Sambucus nigra)qui est déjà en fleur depuis une bonne dizaine de jours.

Vous connaissez certainement ses utilisations classiques : les beignets de fleurs de sureau, le vin, le sirop etc. mais peut-être pas encore cette recette originale que j’ai trouvé dans le livre « La cuisine des plantes sauvages » de Meret Bisegger (cliquez sur l’image pour voir la recette en plus grand):

N’oubliez pas de faire sécher des fleurs qui ajouteront un goût intéressant à vos plats sucrés.

Pour éviter tout risque de confusion avec le sureau hièble (Sambucus ebulus) qui est toxique, je vous invite à regarder la vidéo suivante. Elle parle aussi des vertus médicinales du sureau noir.

https://www.youtube.com/watch?v=Yn2jmwP3jvw

 

Maintenant nous allons nous approcher de l’arbuste voisin du sureau, l’aubépine (Crataegus laevigata) dont on ajoute les jeunes feuilles aux salades. Mais elle est surtout appréciée pour ses propriétés thérapeutiques : elle régularise le rythme cardiaque et réduit l’excitabilité du système nerveux. Les fleurs de l’aubépine sont utilisées en infusion ou en teinture (macération des fleurs dans de l’eau-de-vie).

 

Mais n’oublions pas les herbes qui sont nombreuses dans le jardin comme par exemple le brocoli sauvage (Lepidium draba), un de mes légumes préférés de cette saison.


Un grand merci à Alix qui m’a rappelé une recette classique de la cuisine italienne dont je suis devenue accro (cliquez sur l’image pour voir la recette en plus grand):

Saviez-vous qu’on peut utiliser les graines du brocoli sauvage pour en faire de la moutarde?

 

Il y a aussi des milliers de fleurs de pâquerette (Bellis perennis) qui forment de jolis tapis roses et blancs dans l’herbe verte.

Leurs feuilles qu’on ajoutait aux salades en début de printemps sont devenues coriaces. Ce sont les fleurs qui réjouissent les papilles en cette période de l’année.

Voici une autre recette de Meret Bisegger (cliquez sur l’image pour voir la recette en plus grand):

 

Avant de rentrer j’aimerais vous présenter une dernière plante que vous connaissez certainement de vue. C’est la pariétaire (Parietaria officinalis) une cousine de l’ortie, oubliée de nos jours, qui pousse en abondance à côté et sur les murs. Chez moi par exemple on la trouve contre la maison côté nord et tout le long du mur de clôture.

Sur internet j’ai trouvé une vidéo qui explique très bien les caractéristiques et les bienfaits de la plante : https://www.youtube.com/watch?v=LhSjY3FqHH4

Et pour finir voici une succulente recette de Meret Bissegger (cliquez sur l’image pour voir la recette en plus grand):

 

Bon appétit et à la prochaine!

Atelier de confection de pain à l’ancienne

Samedi 4 février, Le Grand Jardin a accueilli Jean Boulnois comme chef d’orchestre d’un atelier de confection de pain.

Notre objectif était de se réunir, lors d’un cours de cuisine, pendant une journée entière et apprendre tous ensemble la confection du pain de A à Z !

Jean et Elisabeth se sont attelés à faire re-découvrir la fabrication à l’ancienne du pain au levain. Cette méthode, trop souvent oubliée ou délaissée, mais plus adaptées à notre organisme nous permet de mieux comprendre les processus chimiques et biologiques qui opèrent lors de la fermentation.

Lien : photos

Pour continuer nos ateliers de découverte en cuisine, nous vous informerons bientôt de la mise en place d’un cours sur la lacto-fermentation.

Helmut Stöcklhuber au grand jardin

Au mois d’avril 2016 le grand jardin d’Elisabeth a accueilli en résidence pendant 10 jours l’artiste allemand Helmut Stöcklhuber.
Cet artiste plasticien utilise principalement du papier, qu’il fabrique lui-même à partir de fibres végétales trouvées dans son environnement proche, pour réaliser des tableaux et des sculptures.
Lors de son séjour à Lauris, il a profité de l’abondance d’aiguilles de pin pour en extraire des pigments colorants et des fibres pour la création de ses œuvres d’art.

Au printemps prochain, Helmut sera de retour au grand jardin pour une deuxième résidence. A cette occasion il animera un stage d’initiation à la fabrication de papier artistique. Son séjour sera accompagné d’une exposition de son travail réalisé à Lauris.

Il sera aussi l’un des invités du forum « Couleur Végétale » organisé par l’association Couleur Garance début octobre 2017.

Lien : Photos